Recyclage : filet de pommes de terre et sachet

Ne vous arrive-t-il pas de vous gratter la tête lorsqu’il est question de trier vos emballages ? Recyclage du filet de pommes de terre et recyclage du sachet, on vous montre et on vous explique tout.
Afin d’aller plus loin dans notre démarche, la loi AGEC nous encourage à la suppression du plastique de notre quotidien.


Quel recyclage pour les emballages de pommes de terre ?

À La ferme du Val d’Odon, nous disposons de deux grands types d’emballage pour la commercialisation de nos pommes de terre : le sachet et le filet.

Le sachet
Le sachet plastique que vous retrouvez dans nos gammes Gourmet, Express et Bio est recyclable. Il est donc à trier et à recycler dans la poubelle jaune. L’information est facilement identifiable au dos du packaging grâce à la mention « Film plastique à recycler ».

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Même si la volonté est de supprimer, à terme, le plastique jetable en identifiant d’autres alternatives, celui de de la gamme micro-ondable n’est pas considéré comme un suremballage car il offre un mode de cuisson. Une fois les pommes de terre cuites vous le déposez dans la poubelle jaune pour être recyclé.

Le filet
Le filet qui compose notre gamme Conviviale ne se recycle pas pour le moment. Comme il n’est pas biodégradable, il est à jeter dans le sac noir dont la mention « Film plastique & filet à jeter » s’affiche au dos de chaque emballage.

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Des recherches sont en cours au niveau national afin d’identifier des alternatives, comme celle du filet biodégradable réalisé à partir d’amidon de maïs.
Il n’y a pas de solution à court terme, néanmoins, nous cherchons, à notre niveau, à réduire notre impact. En effet, nous commercialisons actuellement deux types de filets : le filet extrudé et le filet tricoté. Nous visons à distribuer exclusivement le second car il est moins « gourmand » en matière plastique. Le premier compte 19g de plastique contre 12g pour le deuxième. De plus, nous souhaitons également supprimer les poignées des filets.  
Ces dispositions sont déjà appliquées aux packagings de La ferme du Val d’Odon et à certains de nos clients pour lesquels nous vendons nos produits sous leur marque de distributeur (MDD), d’autres restent à convaincre.

On utilise du plastique car aujourd’hui on n’a pas d’autres alternatives. En tant que producteur de déchets plastiques nous payons une taxe Citeo qui permet de financer des projets tels que des campagnes de sensibilisation des citoyens au recyclage des emballages ou encore des actions de modernisation de collecte, du tri et du recyclage.

Nous travaillons sur des alternatives viables à moyen et long terme. La loi AGEC, depuis son entrée en vigueur en 2020, engage à la suppression du plastique dans notre quotidien.


Qu’est-ce que prévoit la loi AGEC ?

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) vise à transformer notre économie linéaire, produire, consommer, jeter, en une économie circulaire. Elle s’articule autour de cinq axes principaux :

  • sortir du plastique jetable ;
  • mieux informer les consommateurs ;
  • lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire ;
  • agir contre l’obsolescence programmée ;
  • mieux produire.

Cette loi AGEC fait du plastique son cheval de bataille et nous engage, en tant que producteur, à agir sur chacun de ces leviers.
Au 1er janvier 2022, la loi prévoit l’interdiction des emballages plastiques pour les produits de moins de 1,5kg. Cela implique la disparition des sachets fraicheurs des gamme Gourmet et Bio tels qu’on les connait aujourd’hui. A terme, le filet sera également concerné.

Si nous visons, à court terme, à réduire la proportion de plastique dans nos emballages par la suppression de poignées et l’utilisation de filet à mailles plus larges, plusieurs pistes sont envisagées pour « sortir » du plastique, notamment grâce à l’utilisation de sachets biodégradables, d’emballages en papier ou encore à la commercialisation de nos pommes de terre en vrac.

Faire un peu mieux chaque jour tout en gardant à l’esprit que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas.