Arracheuses sorties, réception installée, trente saisonniers recrutés, la saison d’arrachage des pommes de terre a bel et bien démarré.
Cinq mois de travail, entre la préparation des sols, la plantation et le suivi technique, séparent la dernière phase, celle de la récolte des pommes de terre.
Plantation et suivi cultural
On remonte au printemps, à l’époque du travail de la terre : on casse les mottes, on hôte les cailloux et on affine la terre. On réalise tout le travail nécessaire pour avoir de belles pommes de terre bien formées à l’automne.
Ensuite, c’est Pâques. À La ferme du Val d’Odon, on ne cache pas les œufs en chocolat, mais les plants. C’est le moment de la mise en terre des plants qui donneront, quatre mois plus tard, des pommes de terre. Pendant cette période, on prend soin de la production avec le suivi des cultures. Cette étape est cruciale : on contrôle les apports nutritifs, on veille aux maladies, on sécurise la récolte et on garantit les cahiers des charges de nos clients.
La récolte des pommes de terre
Aujourd’hui, ce sont donc deux mois d’arrachage qui débutent en cette rentrée. La saison 2020 est un peu différente. Il s’agit de notre première saison avec la nouvelle trieuse optique. En effet, nous avons collaboré pendant deux ans avec Tomra, fournisseur leader de machines de tri alimentaire optique. Nous avons coopéré pour définir la trieuse optique idéale et passer d’un prototype à l’aboutissement de ce projet. Ainsi, nous accueillons à la réception cette année, notre trieuse optique nouvelle génération issue de cette collaboration. Nous réceptionnons les pommes de terre provenant du champ dans ce lieu aménagé spécialement pour ces deux mois de l’année. On y effectue un premier tri, les pommes de terre prennent ensuite la direction des réfrigérateurs ou filent directement au centre de conditionnement.
Cette nouvelle trieuse représente une aide précieuse. Elle facilite l’évacuation des mottes, des cailloux ou encore des pommes de terre vertes. 300 à 500 tonnes de pommes de terre sont brassées chaque jour à la réception. Le chiffre varie en fonction des variétés, des calibres, des exigences des clients ou encore des conditions climatiques.
La pomme de terre écrit la suite de son parcours à l’usine où elle sera conditionnée et préparée afin de répondre aux commandes des clients.